Il y a 63 ans, le 7 décembre 1962, Bill Wyman, alors âgé de 26 ans, franchit les portes du Wetherby Arms à Chelsea pour tenter sa chance auprès des Rolling Stones. Le groupe cherchait un remplaçant pour Dick Taylor, et la rencontre fut loin d’être évidente. Wyman se souvient : lorsqu’on lui a demandé ses influences musicales, ses goûts pour Chuck Berry furent accueillis favorablement, tandis que Jerry Lee Lewis ou Eddie Cochran furent rejetés. Les Stones précisaient : "Nous sommes un groupe de blues, pas de rock & roll", révélant déjà leur vision artistique singulière.
Malgré un parcours musical encore limité et un âge un peu plus avancé que celui des autres membres, Wyman avait un atout : deux amplis à sa disposition et la générosité d’offrir cigarettes et boissons à ses futurs collègues, tous en difficulté financière. Ce geste simple scella sa place dans le groupe.
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Bill Wyman met définitivement un terme à son aventure avec les Rolling Stones en décembre 1992, lorsqu’il annonce son départ aux autres membres du groupe. La nouvelle est rendue publique quelques jours plus tard, le 6 janvier 1993, scellant la fin d’une collaboration de près de trente ans avec la formation. "En jouant avec les Stones, il y avait toujours une telle pression. L'album ou le single suivant devait toujours être le meilleur, ou au moins se vendre davantage [...] Quand j'étais en tournée avec les Stones, il me fallait un mois pour répéter toutes ces chansons que nous jouions depuis 30 ans", explique t-il quelques années plus tard. Le musicien réapparaîtra brièvement sur scène avec le groupe en 2012, lors de la tournée du cinquantième anniversaire, à l’O2 Arena de Londres.
En revisitant l’histoire de Bill Wyman, on redécouvre l’importance d’un musicien qui a façonné, dans l’ombre, l’identité d’un groupe devenu mythique. De son audition hésitante en 1962 à son départ trente ans plus tard, il aura marqué les Rolling Stones par son jeu solide, son sens du détail et son rôle d’archiviste passionné. Aujourd’hui, grâce au documentaire "The Quiet One", cette partie souvent méconnue de l’épopée du groupe ressurgit à la lumière, offrant aux fans un regard rare sur l’un des artisans les plus discrets, mais pourtant essentiels, de la légende des Rolling Stones.
































