Perdre son chanteur ou son membre emblématique, c’est souvent synonyme de fin pour un groupe. Et pourtant, certains ont refusé de tourner la page. Entre hommage, survie et réinvention, retour sur ces groupes de rock qui ont choisi de continuer… coûte que coûte.
1. AC/DC — Après Bon Scott, le tonnerre gronde encore
La mort tragique de Bon Scott en 1980 aurait pu tout arrêter. Mais quelques mois plus tard, Brian Johnson prend le micro, et le groupe enregistre Back in Black — l’un des albums les plus vendus de tous les temps. Un come-back légendaire qui a marqué l’histoire du rock.
2. Alice in Chains — De la douleur à la renaissance
Après le décès de Layne Staley en 2002, Alice in Chains semblait fini. Pourtant, le groupe renaît avec William DuVall au chant. Un pari risqué, mais Black Gives Way to Blue (2009) prouve que leur noirceur mélodique reste intacte.
3. Queen — L’ombre éternelle de Freddie Mercury
Impossible de remplacer Freddie Mercury. Et pourtant, Queen a continué à tourner, d’abord avec Paul Rodgers, puis avec Adam Lambert. Plutôt qu’un remplaçant, c’est un hommage vivant, respectueux du mythe, qui fait vibrer une nouvelle génération.
4. Joy Division → New Order — De la tragédie à la transformation
La mort d’Ian Curtis en 1980 a marqué la fin d’une ère. Mais les membres restants ont choisi de repartir sous un nouveau nom : New Order. Moins sombre, plus électronique, mais toujours habité — la preuve qu’on peut renaître sans trahir.
5. Linkin Park — Continuer malgré l’absence de Chester Bennington
La disparition de Chester Bennington en 2017 a laissé un vide immense dans le monde du rock alternatif.
Et pourtant, à l’été 2024, Linkin Park a fait un retour triomphal avec Emily Armstrong (Dead Sara) au chant et un nouvel album, From Zero, qui a cartonné dans le monde entier.
Un projet puissant, à la fois hommage à Chester et nouveau départ pour le groupe, fidèle à son ADN émotionnel et explosif.
6. Lynyrd Skynyrd — Survivre au crash
Le crash d’avion de 1977 a emporté trois membres, dont le chanteur Ronnie Van Zant. Contre toute attente, le groupe s’est reformé dix ans plus tard avec son frère cadet Johnny Van Zant au micro. Un symbole de persévérance sudiste et de fidélité à leurs racines.
Ces groupes ont prouvé que le rock ne meurt jamais vraiment.
Quand un leader s’en va, son esprit continue à vivre à travers ceux qui restent — dans chaque riff, chaque cri, chaque concert.
Le rock, c’est aussi ça : une histoire de transmission, de résilience et de survie.

































