Rock et forces occultes : les plus grandes légendes maudites du rock

Rock et forces occultes : les plus grandes légendes maudites du rock

Et si le rock’n’roll n’était pas seulement une histoire d’accords puissants… mais aussi de forces occultes ?

À l’occasion d’Halloween, période où l’on aime se faire peur entre deux solos de guitare, impossible de ne pas évoquer les zones d’ombre du monde du rock. Pactes avec le diable, maldictions, morts étranges et mysticisme entourent depuis toujours les plus grands noms de la scène. Et si le rock’n’roll n’était pas seulement une histoire d’accords puissants… mais aussi de forces occultes ?

Robert Johnson : le pacte fondateur du rock

On commence par la légende originelle. Dans les années 1930, le bluesman Robert Johnson aurait vendu son âme au diable à un croisement de routes du Mississippi, en échange d’un talent musical surnaturel. Peu de temps après, il enregistre des morceaux devenus cultes comme Cross Road Blues ou Me and the Devil Blues. Il meurt mystérieusement à 27 ans, scellant ainsi le mythe du musicien maudit.

Led Zeppelin et les symboles occultes

Impossible de passer à côté de Led Zeppelin, souvent accusé d’avoir flirté avec la sorcellerie et les forces sombres. Le guitariste Jimmy Page était un fervent admirateur d’Aleister Crowley, célèbre occultiste britannique. Il possédait même son ancienne demeure sur les bords du Loch Ness. Certains fans affirment encore que le morceau Stairway to Heaven, écouté à l’envers, contiendrait un message satanique… hasard ou invocation ?

Le “Club des 27” : la malédiction ultime

Autre mystère qui plane sur le rock : la malédiction du Club des 27. Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Kurt Cobain ou encore Amy Winehouse… tous partis à 27 ans. Simple coïncidence ou signe d’un destin maudit lié à la gloire, à la démesure et à un excès de tout ? Cette répétition tragique alimente depuis des décennies les théories les plus ésotériques.

Black Sabbath : les maîtres du sombre

Dès ses débuts, Black Sabbath a mêlé le sacré et le profane. Leur nom vient d’un vieux film d’horreur italien, et leurs concerts baignaient dans une atmosphère quasi-rituelle. Ozzy Osbourne lui-même racontait que des groupes de sorcières auraient tenté d’assister à leurs shows pour “célébrer” leur musique. Résultat : un groupe culte et une réputation de messagers des ténèbres.

Les chansons “maudites” du rock

Certaines chansons ont aussi acquis une réputation inquiétante. Le morceau Gloomy Sunday, repris par Billie Holiday, aurait poussé plusieurs auditeurs au suicide. D’autres, comme Hotel California des Eagles, sont accusées de contenir des symboles sataniques dissimulés derrière des mélodies planantes. Le rock aime jouer avec la peur — et c’est ce qui le rend fascinant.

Le rock, miroir de nos peurs

Qu’il s’agisse de rituels, de signes occultes ou de malédictions, ces légendes ne font que renforcer l’aura du rock : un art rebelle, libre, et profondément mystique. En cette nuit d’Halloween, une chose est sûre : le diable n’a peut-être pas inventé le rock… mais il a certainement inspiré quelques solos inoubliables.