Rock et cinéma : deux mondes que tout oppose, et pourtant si proches. Même adrénaline, même démesure, même besoin d’enflammer les foules.
De David Bowie à Jared Leto, en passant par Iggy Pop, certains rockeurs ont brillé à Hollywood sans jamais renier leurs racines. Voici cinq artistes qui ont prouvé qu’un micro et une caméra peuvent servir la même passion : celle du show.
David Bowie, le caméléon du rock et du cinéma
Impossible de parler de la fusion entre rock et cinéma sans évoquer David Bowie. Véritable icône de la pop culture, il a brouillé les frontières entre les arts comme personne.
Dans “The Man Who Fell to Earth” (1976), Bowie joue un extraterrestre aussi fascinant qu’inquiet, avant d’envoûter toute une génération dans “Labyrinth” (1986).
Puis, en Nikola Tesla dans “The Prestige” (2006), il prouve qu’il est aussi magnétique devant une caméra que derrière un micro.
Bowie, c’est l’incarnation pure du rock devenu cinéma : visionnaire, insaisissable, éternel.
Jared Leto, entre rock, Oscar et science-fiction
Avant d’être une star d’Hollywood, Jared Leto faisait déjà hurler les stades avec son groupe Thirty Seconds To Mars.
Sa voix puissante, ses textes torturés et son esthétique mystique ont fait de lui une figure majeure du rock alternatif.
Côté cinéma, il bouleverse dans “Requiem for a Dream” (2000), puis décroche un Oscar du meilleur second rôle pour “Dallas Buyers Club” (2013).
Toujours là où on ne l’attend pas, Jared Leto est actuellement à l’affiche du nouveau Disney “Tron : Ares”. Un rôle qui confirme que, pour lui, la frontière entre le rock et Hollywood n’a jamais existé.
Courtney Love, la rage du grunge sur grand écran
Chanteuse du groupe Hole et figure majeure de la scène grunge, Courtney Love a prouvé que la fureur du rock pouvait trouver une place au cinéma.
Sa performance dans “The People vs. Larry Flynt” (1996) lui vaut une nomination aux Golden Globes et le respect d’Hollywood.
Brute, fragile, provocatrice : Courtney Love reste une actrice instinctive, animée par la même intensité que sur scène.
Iggy Pop, la bête de scène devenue acteur culte
Le parrain du punk a toujours eu une gueule de cinéma.
Avec son corps sculpté par la démesure et sa voix rocailleuse, Iggy Pop a marqué des films comme “Cry-Baby” (1990), “Dead Man” (1995) et “Coffee and Cigarettes” (2003).
Toujours fidèle à son image, il incarne la rage rock’n’roll jusque dans ses rôles. Chez Jarmusch comme sur scène, Iggy Pop ne joue pas : il vit.
Mick Jagger, le showman à l’écran
Charismatique leader des Rolling Stones, Mick Jagger s’est aussi offert des virées devant la caméra.
De “Performance” (1970) à “Freejack”, il s’impose comme une présence unique, entre élégance décadente et énergie animale.
Même au cinéma, Jagger reste fidèle à lui-même : un dandy sauvage, né pour briller sous les projecteurs.
Mentions honorables : la frontière acteur / rockeur n’est qu’un fil électrique
Parmi les autres artistes qui ont su marier les deux mondes, on retrouve Flea, bassiste des Red Hot Chili Peppers, aperçu dans “Retour vers le futur II et III”, “The Big Lebowski” ou “Baby Driver”.
Autre figure à ne pas oublier : Jack White, de The White Stripes, remarqué dans “Cold Mountain”, et Tom Waits, musicien et acteur fétiche de Jim Jarmusch.
Et comment ne pas citer Jack Black, le comédien rock par excellence ? Leader du groupe Tenacious D, il a prouvé avec “School of Rock” que l’humour, la puissance et la guitare peuvent coexister sans jamais perdre le groove.
Tous ces artistes rappellent qu’entre une scène et un plateau de tournage, il n’y a qu’un pas… ou plutôt, qu’un riff.
Le rock et le cinéma : deux arts, une même flamme
De David Bowie à Jared Leto, de Courtney Love à Iggy Pop, ces artistes incarnent la passion sous toutes ses formes.
Qu’ils tiennent une guitare ou un script, ils partagent la même intensité, le même besoin de vivre fort, de créer, de choquer.
Le rock et Hollywood ne sont finalement que les deux faces d’une même médaille : celle de la liberté.