Les hommages pleuvent et n’en finissent plus depuis le décès du Prince des Ténèbres, Ozzy Osbourne. Le légendaire frontman de Black Sabbath nous a quittés le 22 juillet dernier, seulement deux semaines après ses adieux sur scène lors d’un concert historique au Villa Park, entouré de nombreux invités venus célébrer plus de cinquante ans d’une carrière hors du commun.
Mais avant sa mort, de nombreux projets avaient déjà été mis en place pour honorer sa mémoire. Un documentaire retraçant les dernières années de sa vie est d’ailleurs en cours, et la première bande-annonce est déjà disponible. Surtout, son livre de mémoires, intitulé Last Rides, vient tout juste de sortir ce mardi 7 octobre, comme un dernier message posthume laissé à ses fans.
Et ce livre résonne aujourd’hui comme une prémonition poignante. Dans le dernier chapitre, écrit après le concert d’adieu Back To The Beginning du 5 juillet dernier, Ozzy confie qu’il souffrait d’arythmie et d’une valve cardiaque défaillante depuis plusieurs semaines.
"Ce ne sont jamais des broutilles", écrit-il à propos de ses problèmes de santé.
"C’est toujours une question de vie ou de mort."
Le chanteur détaille ensuite ses problèmes cardiaques, expliquant qu’ils avaient été causés par une infection septique contractée en 2023, au moment de sa dernière intervention chirurgicale, après une série d’opérations de la colonne vertébrale qui s’étalaient depuis plusieurs années.
"La valve est apparemment bouchée à 80 %", note Ozzy. "La septicémie m’a également donné de l’arythmie, c’est-à-dire que mon cœur ne bat plus à un rythme régulier, comme un batteur dans un mauvais groupe de pub, alors merci beaucoup."
Des mots à la fois lucides et pleins d’humour noir, à l’image d’un artiste qui aura toujours su rire de la mort… même en la sentant approcher. Last Rides apparaît aujourd’hui comme le dernier témoignage d’une légende qui, jusqu’à la fin, aura vécu selon son propre rythme : celui du rock, du chaos, et d’une immense humanité.