Après 41 concerts à travers le monde, Oasis a annoncé une pause suite au triomphe de sa tournée de reformation Live 25. Le groupe, réuni après des années de séparation, a fait ses adieux au public avec un message chargé d’émotion, de recul… et d’un certain mystère sur l’avenir.
La tournée, lancée le 4 juillet à Cardiff, a marqué un retour en force pour la formation mancunienne. Cinq concerts à domicile à Heaton Park (Manchester), sept soirs à Wembley (Londres), puis une longue traversée par l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Australie et l’Amérique du Sud. Une démonstration de puissance qui a replacé Oasis au cœur de la scène rock mondiale.
« Et c’est ainsi que cela s’est passé », écrivait le groupe dans sa publication, citant le journaliste Simon Price qui qualifiait Oasis de « force culturelle pop la plus destructrice de l’histoire britannique récente ». Une formule qu’Oasis s’approprie désormais avec ironie, soulignant comment ce prétendu « dommage » a, au contraire, conquis une nouvelle génération de fans.
« De Gallagher Hill au River Plate, de Croke Park sur les rives du Royal Canal à la Cité des Anges, l’amour, la joie, les larmes et l’exaltation ne seront jamais oubliés », poursuivait le message. Une déclaration en forme d’hommage aux foules passionnées ayant accompagné ce retour historique.
Le dernier concert s’est tenu le 23 novembre au MorumBIS de São Paulo, second et ultime show brésilien. Si la setlist est restée fidèle au reste de la tournée, quelques instants rares ont marqué la soirée. À commencer par ce geste devenu viral : Liam Gallagher tendant à Noel son tambourin et ses maracas, suivi d’une longue étreinte fraternelle. Une scène inimaginable il y a encore quelques années, devenue symbole d’une possible réconciliation.
En conclusion, Oasis a laissé un message aussi simple que lourd de sens : « Nous allons maintenant observer une pause pour un temps de réflexion ».
Signé : Oasis.
La tournée étant désormais bouclée, reste à savoir si cette « pause » n’est qu’un moment de répit… ou le prélude à une nouvelle ère pour le groupe.
































