Les pires décisions de management de l’histoire du rock

Les pires décisions de management de l’histoire du rock

Voici un retour sur les pires décisions de management qui ont marqué l’histoire du genre, et coûté des millions (voire des carrières).

Derrière chaque grand groupe de rock, il y a souvent un manager. Parfois visionnaire, parfois désastreux. Entre contrats foireux, deals catastrophiques et choix artistiques suicidaires, le rock a connu son lot d’erreurs fatales. Voici un retour sur les pires décisions de management qui ont marqué l’histoire du genre, et coûté des millions (voire des carrières).

1. The Beatles — Le contrat le plus mal négocié de tous les temps

Quand Brian Epstein devient le manager des Beatles en 1962, il transforme quatre jeunes de Liverpool en phénomène mondial. Mais côté business, c’est un fiasco : Epstein signe un contrat de merchandising désastreux, ne touchant qu’une infime part des ventes de produits dérivés. Résultat : des millions de livres perdus, et un précédent qui servira de leçon à toute l’industrie.

2. The Rolling Stones — Les droits perdus à jamais

Dans les années 60, le manager Allen Klein promet aux Rolling Stones de les enrichir. En réalité, il s’empare des droits de leurs premières chansons, jusqu’à l’album Sticky Fingers. À sa mort, Klein possédait toujours une grande partie du catalogue. Aujourd’hui encore, certains classiques du groupe ne leur rapportent pas un centime.

3. Creedence Clearwater Revival — Le contrat du diable

John Fogerty, leader de CCR, a signé au début de sa carrière un contrat si mal ficelé qu’il a fini par perdre les droits sur ses propres chansons. Pis encore : il a été poursuivi pour plagiat… d’un morceau qu’il avait lui-même écrit ! Une absurdité juridique devenue l’un des exemples les plus célèbres d’arnaque contractuelle dans le rock.

4. Guns N’ Roses — La gestion du chaos

À la fin des années 90, Axl Rose prend le contrôle total du groupe. Mauvaise idée. Entre retards de concerts, licenciements successifs et un projet d’album interminable, le groupe s’enlise. Chinese Democracy sort finalement en 2008, après 15 ans de travail et près de 13 millions de dollars dépensés. Une leçon sur les ravages du pouvoir sans limite.

5. Metallica — Le documentaire qui a failli les détruire

En 2001, Metallica accepte d’être filmé pendant l’enregistrement de St. Anger. Le résultat, Some Kind of Monster, expose au grand jour les disputes internes, les séances de thérapie, et un groupe au bord de l’implosion. Si le film est fascinant, il a gravement terni leur image à l’époque — preuve qu’une transparence mal gérée peut coûter cher.

L’histoire du rock regorge de décisions absurdes et de choix irréfléchis qui ont façonné des destins. Certains groupes s’en sont remis, d’autres non. Une chose est sûre : derrière la fureur et les guitares saturées, le rock reste aussi une affaire de business — et parfois, d’erreurs tragiques.