Toujours là où on ne l’attend pas, Yungblud vient de lever le voile sur l’une des collaborations les plus inattendues de sa jeune carrière : un projet musical avec Aerosmith. Le chanteur britannique a raconté dans une interview accordée à Loudwire Nights les coulisses de cette rencontre explosive avec Steven Tyler et Joe Perry, qui a donné naissance à un nouveau souffle rock partagé entre deux générations.
Tout est parti d’un pari risqué : la sortie de Hello Heaven, Hello, morceau fleuve de neuf minutes issu de son dernier album Idols (2025). Alors que son entourage le décourageait, Yungblud a tenu bon. « Je savais que je devais le sortir », a-t-il expliqué. Et il a bien fait : la prise de risque a séduit des légendes du rock, de Brian May à Joe Perry, qui ont salué son audace.
De là est née l’idée d’un rapprochement avec Aerosmith. « J’ai demandé : est-ce que vous seriez partants pour bosser sur une version spéciale de la chanson ? », raconte Yungblud. Une simple proposition qui a vite pris des proportions inattendues. À Los Angeles, il réserve même un studio en secret, juste en face de l’hôtel du groupe. « C’était comme un premier rendez-vous, soit ça passe, soit ça casse », sourit-il.
La magie a opéré immédiatement. En moins d’une heure, Yungblud, Steven Tyler et Joe Perry composent My Only Angel. « J’étais dans la cabine avec Steven, on se lançait dans une sorte de compétition vocale, chacun essayant de pousser plus loin. Une explosion de couleurs ! », se souvient-il. Tyler lui glisse même qu’il n’avait jamais rencontré quelqu’un capable d’atteindre de telles notes.
Résultat : un EP collaboratif intitulé One More Time, déjà enregistré bien avant son annonce surprise. « Personne n’était au courant, on a gardé ça secret. C’était notre petit trésor », confie Yungblud, amusé.
Et s’il se retrouve aujourd’hui épaulé par Aerosmith, Yungblud n’oublie pas son idole Ozzy Osbourne, qu’il considère comme son « étoile du Nord » et dont il retient toujours le conseil : « Ne compromets jamais qui tu es. »
En s’alliant à Aerosmith, l’enfant terrible du rock anglais s’offre non seulement un adoubement historique, mais prouve aussi que sa vision – entre provocation, énergie brute et respect des aînés – a trouvé un écho chez les légendes elles-mêmes.