Une prestation qui a profondément divisé le monde du rock. Lors des VMA 2025, un vibrant hommage a été rendu à Ozzy Osbourne par Yungblud, rapidement rejoint sur scène par Steven Tyler et Joe Perry d’Aerosmith. Si une grande partie du public a salué le spectacle, certains artistes n’ont pas mâché leurs mots face à la performance de la relève britannique.
Des critiques sévères dans le camp Hawkins
Quelques jours plus tôt, Dan Hawkins, guitariste de The Darkness, avait tiré à boulets rouges sur cette prestation qu’il avait qualifiée d’"autre clou dans le cercueil du rock’n’roll", la décrivant comme "cynique, écœurante et surtout merdique". Une attaque frontale qui avait déjà secoué la sphère rock.
Cette fois, c’est son frère Justin Hawkins qui est sorti du silence. Plus nuancé que Dan, le chanteur de The Darkness n’en reste pas moins critique envers le musicien de 28 ans :
"Je sais ce qu’il fait, je pense qu’il imite Ozzy. L’hommage à Ozzy s’étend à ce qu’il faisait lui aussi sur le tapis rouge."
Mais pour Justin, la comparaison tourne court :
"Ozzy était vraiment hilarant, il était vraiment drôle."
Un héritage contesté
Aux yeux de Justin Hawkins, Yungblud agace surtout les musiciens plus âgés.
"Je pense que ce qui les énerve, c’est le fait que Yungblud semble s’être positionné comme l’héritier naturel d’Ozzy, sans avoir rien à voir avec les choses vraiment importantes."
Une déclaration qui souligne le fossé grandissant entre deux générations. Car si Ozzy Osbourne voit en Yungblud une partie de sa relève, beaucoup peinent à accepter cette évolution du rock.
Le rock à l’ère numérique
Justin Hawkins résume sa pensée par une formule qui fait déjà grincer des dents :
"C’est du rock’n’roll, mais pas tel que nous le connaissons, du rock’n’roll vu à travers un filtre Instagram."
Un constat amer, révélateur d’un choc culturel entre le rock traditionnel et une nouvelle génération qui façonne son univers à l’heure des réseaux sociaux.