8 décembre 2003 : Quand Ozzy Osbourne a failli mourir dans un accident de Quad

8 décembre 2003 : Quand Ozzy Osbourne a failli mourir dans un accident de Quad

Une chute violente, brutale, presque fatale, qui aurait pu mettre un point final à une carrière déjà écrite dans la démesure.

Le 8 décembre 2003, le monde du rock retient son souffle. Ozzy Osbourne, légende vivante du heavy metal et voix mythique de Black Sabbath, est victime d’un grave accident de quad sur sa propriété de Buckland, en Angleterre. Une chute violente, brutale, presque fatale, qui aurait pu mettre un point final à une carrière déjà écrite dans la démesure.

Un accident aussi absurde que terrifiant

Ce jour-là, le Prince of Darkness décide de faire du quad, sans casque, comme souvent. Mais la machine se retourne. Ozzy Osbourne est projeté au sol, écrasé sous le poids du véhicule. Le silence remplace instantanément les amplis.

Le bilan médical est glaçant : clavicule brisée, côtes fracturées, vertèbre cervicale endommagée et poumon perforé. Transporté d’urgence à l’hôpital, Ozzy tombe dans le coma pendant plusieurs jours. À 55 ans, il passe à quelques battements de cœur de rejoindre les autres fantômes du rock.

Un corps déjà marqué par le passé

Cet accident n’arrive pas par hasard. En 1972, Ozzy Osbourne avait déjà frôlé la mort lors d’un accident de moto, laissant sa colonne vertébrale fragilisée à vie. La chute de 2003 aggrave considérablement les dégâts, déclenchant des douleurs chroniques, des opérations à répétition et une lente descente physique que même la légende ne peut ignorer.

Le corps du chanteur devient alors le miroir de son parcours : cabossé, excessif, mais toujours debout.

L’impact sur sa carrière

Si Ozzy Osbourne survit, l’accident de quad marque un tournant décisif. Les tournées deviennent de plus en plus difficiles, les concerts plus rares, les apparitions publiques plus douloureuses. Cet événement joue un rôle majeur dans son retrait progressif de la scène, bien avant l’annonce officielle de la fin de ses performances live.

Pourtant, fidèle à son ADN, Ozzy refuse de disparaître. Il continue d’enregistrer, de collaborer, d’incarner ce que le heavy metal a de plus pur : la résilience.

Un survivant, pas un miraculé

Le 8 décembre 2003 n’est pas qu’un simple accident. C’est un rappel brutal que même les icônes du rock peuvent chuter. Mais c’est aussi la preuve que Ozzy Osbourne n’est pas qu’une caricature de chaos : c’est un survivant, forgé dans le bruit, la douleur et la rage de vivre.

Ce jour-là, le Prince of Darkness a frôlé la mort.
Et comme souvent avec lui, il est revenu… plus sombre, plus marqué, mais toujours vivant.