Flea : 5 anecdotes sur le bassiste légendaire des Red Hot Chili Peppers

Flea : 5 anecdotes sur le bassiste légendaire des Red Hot Chili Peppers

Pour fêter son anniversaire, retour sur 5 anecdotes qui prouvent qu’il n’y aura jamais un autre Flea.

Ce jeudi 16 octobre, le plus déjanté des bassistes souffle ses 63 bougies. Michael Peter Balzary, alias Flea, est bien plus qu’un simple membre des Red Hot Chili Peppers : c’est une icône vivante, une boule d’énergie, un musicien instinctif qui a redéfini la basse funk-rock. Pour fêter son anniversaire, retour sur 5 anecdotes qui prouvent qu’il n’y aura jamais un autre Flea.

1. Avant la basse, il soufflait dans une trompette

Avant de faire trembler les scènes du monde entier, Flea rêvait de devenir trompettiste de jazz. Élevé dans une famille où le jazz coulait dans les veines, il idolâtrait Miles Davis. Ce n’est qu’à l’adolescence, sous l’influence de ses potes du lycée — dont un certain Anthony Kiedis — qu’il a troqué sa trompette contre une basse. Résultat : un groove hybride, entre swing, funk et punk, qui deviendra sa marque de fabrique.

2. Il a appris la basse en trois mois

Pas besoin de conservatoire pour Flea. Lorsqu’on lui propose de rejoindre un groupe de rock, il n’a jamais touché une basse de sa vie. Trois mois plus tard, il est déjà sur scène, torse nu, en train de sauter partout. Inspiré par Bootsy Collins et Larry Graham, il développe un jeu unique : percussif, slapé, ultra-expressif. À la croisée du funk et du chaos.

3. Le punk du groove est aussi un homme de paix

Derrière le musicien fou se cache un humaniste. Flea est profondément engagé dans l’écologie et l’éducation musicale. En 2001, il fonde à Los Angeles le Silverlake Conservatory of Music, une école à but non lucratif qui offre des cours gratuits aux enfants défavorisés. Il médite, jardine, et milite pour un monde plus doux. Oui, même les fous furieux savent être zen.

4. Un acteur caché dans des films cultes

Flea ne s’est pas contenté de faire groover les Red Hot : il a aussi fait ses preuves à Hollywood. On le retrouve dans Retour vers le futur II et III (en Needles, le rival de Marty McFly), The Big Lebowski, Baby Driver, ou encore Fear and Loathing in Las Vegas. Son grain de folie passe aussi bien à l’écran que sur scène.

5. “Around the World” : un riff né de l’instinct pur

Lors de l’enregistrement de Californication (1999), Flea entre en studio, branche sa basse, et balance une ligne monstrueuse en une seule prise. C’était “Around the World”. Pas de retouche, pas de calcul. C’est cette spontanéité qui résume Flea : un artiste viscéral, imprévisible et intensément vivant.