Bras de fer entre le groupe de hard-rock américain The Foo Fighters et le candidat Donald Trump
Une prise d'initiative très peu appréciée
Décidemment, Donald Trump a le don de s'attirer les foudres de toute la planète musique. Après Rihanna et Pharell Williams en 2018, et plus récemment de Beyoncé et de l'artiste lyonnais Woodkid, c'est au tour du groupe américain les Foo Fighters de s'insurger contre le candidat à la présidentielle.
L'objet du délit ? L'utilisation illégale d'un de leurs plus grands hits du groupe, “My Hero”, lors des meetings de campagne électorale du candidat. Dans un message publié sur X, le groupe a dénoncé l'utilisation de leur morceau sans qu'on leur ait au préalable demandé leur accord. Et dans les colonnes de la revue EW, un porte-parole du groupe a rajouté :
“L'équipe de campagne de Trump n'a pas demandé l'autorisation aux Foo Fighters… Et si cela avait été le cas, ils ne la lui auraient pas accordée”
À chacun sa vérité
Pour toute réponse, le porte-parole de Donald Trump Steve Cheung s'est insurgé sur X, affirmant que ses équipes ont bien le droit de diffuser la chanson.
“C'est dans ces moments-là que les faits comptent, ne soyez pas des affabulateurs. Nous avons les droits d'utiliser la chanson”
Si le groupe n'a pas encore réagi à cette pique du camp Trump, ils ont tout de même annoncé officiellement que toutes les royalties obtenues par l'utilisation de la chanson par Donald Trump seront reversées à la campagne de… Kamaala Harris, candidate démocrate et concurrente de Donald Trump.