Greig Nori nie les faits
C'est une des grosses informations de la semaine concernant le monde du rock : Deryck Whibley, chanteur historique du groupe Sum 41, avec qui il a conquis les ondes du monde entier, a sorti ses mémoires, "Walking Disaster". Dans ce livre, il a accusé Greig Nori, ancien manager du groupe, d'abus sexuels. Une accusation qui a eu l'effet d'une bombe sur les réseaux sociaux, notamment chez les fans du groupe qui ont envoyé des messages de soutien à Deryck. Mais Greig n'a pas tardé à répondre à ces allégations en déclarant qu'elles étaient fausses, en tentant même de renverser l'opinion publique à son avantage sur ce sujet. Mais Deryck Whibley entend bien ne pas se laisser faire et se dit prêt à aller au tribunal s'il doit en découdre.
Whibley campe sur ses positions
Plus tôt dans la semaine, Greig Nori a donné une interview au Toronto Star, dans laquelle il nie totalement les accusations de Deryck Whibley :
L’accusation selon laquelle j’aurais initié la relation est fausse. Ce n’est pas moi qui l’ai initiée. C’est Whibley qui a pris l’initiative, de manière agressive. Lorsque la relation a commencé, Whibley était un adulte, tout comme moi. L’accusation selon laquelle j’aurais fait pression sur Whibley pour qu’il poursuive la relation en l’accusant d’homophobie est fausse. En fin de compte, la relation s’est simplement éteinte. De manière consensuelle. Notre relation d’affaires s’est poursuivie.
Évidemment, on attendait la réponse du chanteur de Sum 41 sur les propos de son ancien manager et agresseur présumé. La réponse ne s'est pas faite attendre : sur les réseaux sociaux, Whibley a déclaré :
Je ne prends aucun plaisir à sortir la vérité sur ce qui s’est passé entre moi et mon ex-manager. Mais c’était quelque chose que je ne pouvais plus garder en moi, et je devais le laisser sortir. J’ai appris que Greig Nori m’avait traité de menteur. Je vous le dis tout de suite, je soutiens chaque mot de mon livre, à 100%. Je ne suis pas un menteur et je vais te parler directement, Grieg Nori. Si tu penses que je suis un menteur, il n’y a qu’une seule façon de régler cette affaire : sous serment. Devant un juge, devant un jury, quand tu voulez. Je suis prêt.
Voilà qui a au moins le mérite d'être clair, et on espère que la lumière sera faite un jour sur cette sombre affaire.