Une embrouille qui va bien au-delà des mots. Depuis plusieurs mois, Bruce Springsteen est l’une des figures majeures de la scène rock à critiquer ouvertement le gouvernement de Donald Trump, fraîchement revenu à la Maison Blanche. Fidèle à son franc-parler, "The Boss" n’a pas mâché ses mots lors d’un concert en Angleterre, où il a vivement dénoncé la politique de Trump face à une foule survoltée à Manchester.
Mais cette sortie publique n’est pas passée inaperçue. Donald Trump, visiblement excédé, a décidé de répondre personnellement à Springsteen, allant jusqu’à le menacer publiquement. Un nouvel épisode qui marque une escalade des tensions entre le rock américain et la politique trumpiste.
Dans cette guerre ouverte, un autre géant du rock a choisi son camp : Pearl Jam. En pleine tournée mondiale, malgré quelques concerts annulés à cause de problèmes de santé, Eddie Vedder et sa bande sont de retour en grande forme. Connu pour son engagement, le groupe a récemment montré son soutien à Bruce Springsteen de manière subtile mais puissante.
Lors d’un concert, Pearl Jam a interprété une reprise poignante de "My City of Ruins", l’un des morceaux emblématiques de Springsteen. Si Vedder n’a pas explicitement évoqué le clash entre "The Boss" et Trump, ce hommage musical a été perçu par tous comme un message clair de solidarité. Le public ne s’y est pas trompé, reprenant en chœur un vibrant "Bruuuuuuce !" à la fin du morceau.
Ce geste n’est pas anodin. Il confirme une fois de plus que le rock reste un espace d’expression libre et engagé, où les artistes n’hésitent pas à prendre position face aux injustices ou aux dérives politiques. Et avec Pearl Jam qui rejoint le combat de Springsteen, la guerre entre Trump et le rock est officiellement déclarée.
Une chose est sûre : ce clash est loin d’être terminé. Attendez-vous à d'autres ripostes… et probablement quelques nouveaux morceaux engagés à venir !