La guerre est déclarée ! Rassurez-vous, on ne parle pas de troisième guerre mondiale, mais bien d’un conflit explosif entre deux figures américaines que tout oppose : Donald Trump et Bruce Springsteen. Entre le président aux punchlines assassines et "The Boss", figure mythique du rock engagé, la tension est à son comble.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump fait face à une levée de boucliers du côté des artistes, et notamment de la scène rock. Green Day, toujours prompt à dégainer ses riffs anti-système, a déjà frappé. Mais celui qui ne lâche jamais le micro de la contestation, c’est bien Bruce Springsteen.
En plein concert à Manchester, Springsteen a une fois de plus attaqué le gouvernement Trump, entre deux accords électriques et un appel à l’unité populaire. Une sortie de plus ? Peut-être. Mais pour Donald Trump, c’était l’attaque de trop.
Ce dernier, fidèle à son style incendiaire, s’est lâché sur X . Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas mâché ses mots :
"Je vois que le très surestimé Bruce Springsteen se rend dans un pays étranger pour dire du mal du président des États-Unis. Je ne l’ai jamais aimé, je n’ai jamais aimé sa musique, ni sa politique de gauche radicale et, surtout, ce n’est pas un type talentueux – juste un idiot arrogant et odieux."
Mais le président ne s’est pas arrêté là. En référence au retour imminent de Springsteen aux États-Unis, à l’occasion de la sortie événement de 7 albums le 27 juin, Trump a enchaîné avec une menace à peine voilée :
"Ce 'pruneau' desséché de rocker (sa peau est tout atrophiée !) devrait GARDER SA BOUCHE FERMÉE jusqu’à ce qu’il revienne dans le pays, c’est le juste prix à payer. Ensuite, nous verrons tous comment cela se passe pour lui !"
Une déclaration qui fait froid dans le dos et qui divise profondément l’opinion. Certains crient à la dérive autoritaire, d’autres applaudissent le président pour "remettre les artistes à leur place".
Mais dans ce bras de fer entre le rock'n'roll et le pouvoir, Bruce Springsteen a rarement reculé. Avec 7 nouveaux albums dans les tuyaux et une communauté de fans mondiale prête à le suivre jusqu’au bout, "The Boss" pourrait bien transformer cette attaque politique en triomphe artistique.
Alors, jusqu’où ira cette guerre des mots ? Une chose est sûre : le rock n’a pas dit son dernier mot.
Source : RTBF