14 juillet 1988 : Quand Michael Jackson bat le record de Genesis en jouant 7 fois d'affilée à Wembley !

14 juillet 1988 : Quand Michael Jackson bat le record de Genesis en jouant 7 fois d'affilée à Wembley !

Une série de concert entrée dans la légende

Le 14 juillet 1988 marque une date historique dans l'histoire de la musique live. Ce jour-là, Michael Jackson, alors au sommet de sa gloire, entre dans la légende en battant le record détenu jusqu’alors par Genesis : celui du plus grand nombre de concerts à guichets fermés donnés consécutivement au mythique Wembley Stadium de Londres. Le King of Pop s’y produit 7 soirs d’affilée, un exploit inégalé à l’époque.

Une tournée dantesque

Nous sommes en pleine tournée "Bad World Tour", la toute première tournée solo mondiale de Michael Jackson. Entamée en 1987, cette tournée gigantesque comprend plus de 120 dates à travers le monde. Mais c’est à Wembley que l’histoire s’écrit. Du 14 au 22 juillet 1988, le chanteur enchaîne les concerts devant une foule déchaînée de plus de 72 000 spectateurs chaque soir, totalisant plus d’un demi-million de fans en moins de 10 jours !

Genesis : un record symbolique battu

Jusqu’ici, le record appartenait au groupe Genesis, qui avait réalisé une série impressionnante de 6 concerts consécutifs à Wembley en 1987. Mais Michael Jackson, porté par le succès fulgurant de son album "Bad", pulvérise ce chiffre. L’icône pop impose alors sa domination sur la scène musicale mondiale… dans un lieu pourtant emblématique du rock britannique.

Une performance scénique légendaire

Ces concerts sont aujourd’hui encore considérés comme parmi les meilleurs de sa carrière. Chorégraphies millimétrées, costumes flamboyants, effets spéciaux avant-gardistes et setlist explosive : "Smooth Criminal", "Bad", "Billie Jean", "Thriller", chaque soir, le public assiste à un show millimétré et spectaculaire.

Le 16 juillet, un invité spécial se cache même dans les gradins : Lady Diana, accompagnée du Prince Charles, déclenche l’hystérie en saluant la foule. Anecdote célèbre : à sa demande, Michael Jackson retire "Dirty Diana" de sa setlist pour ne pas l’offenser, mais la princesse le supplie de la remettre — c’est son morceau préféré.

Un impact durable dans la culture musicale

Ce record du 14 juillet 1988 n’est pas qu’une anecdote. Il symbolise l’instant où un artiste de pop s’impose comme un monument mondial du spectacle vivant, sur un terrain jusque-là dominé par les géants du rock. Wembley, bastion des concerts rock historiques, devient ce soir-là le théâtre d’une révolution musicale, où les frontières entre les genres s’effacent au profit d’une seule vérité : celle de la scène.