U2 : Bono et Elon Musk partent en clash !

U2 : Bono et Elon Musk partent en clash !

Le rock et le gouvernement américain est au bord de la fissure.

Le rock et la politique américaine n’ont jamais vraiment fait bon ménage. Et depuis l’arrivée fracassante de Donald Trump au pouvoir, de nombreux artistes rock ont décidé de monter au créneau pour dénoncer les dérives du gouvernement. Ce mouvement de révolte a pris de l’ampleur avec Green Day, puis s’est intensifié lorsque Bruce Springsteen est entré en conflit ouvert avec l’ancien président, réveillant une véritable armée d’artistes engagés pour soutenir "The Boss".

Cette fois, c’est au tour de Bono, le leader charismatique de U2, de faire entendre sa voix. Invité du podcast de Joe Rogan le 30 mai, l’Irlandais en a profité pour parler de son documentaire et l’aide humanitaire qu'il met en avant tous les jours de sa vie… avant de déraper volontairement vers une critique frontale de l’administration Trump et de Elon Musk, plus précisément sur sa gestion du DOGE et ses prises de position sur les réseaux.

Toujours fidèle à ses engagements, Bono s’est indigné des coupes dans l’aide internationale, citant une étude de l’Université de Boston qui alerte : ces réductions budgétaires pourraient entraîner plus de 300 000 décès dans le monde. Le chanteur a ensuite pointé du doigt l’absurdité de la situation humanitaire :

« Il y a de la nourriture qui pourrit dans les bateaux, dans les entrepôts – 50 000 tonnes. Les personnes qui connaissaient les codes, qui étaient responsables de la distribution de cette aide, ont été licenciées. Ce n’est pas l’Amérique, n’est-ce pas ? »

Des propos forts, qui n’ont pas tardé à faire réagir Elon Musk. Fidèle à ses habitudes, le patron de Tesla et X (ex-Twitter) s’est lâché sur son réseau en traitant Bono de "menteur" et "idiot", dans un tweet devenu viral en quelques minutes. Un clash violent, entre un chanteur engagé et un milliardaire controversé, qui met une nouvelle fois en lumière la fracture entre culture rock et pouvoir politique.

Une chose est sûre : quand le rock se rebelle, il ne fait pas semblant. Et Bono, une fois de plus, le prouve avec panache.