Coachella 2025 : Les moments forts rock de l'événement avec Green Day, Weezer, Brian May...

Coachella 2025 : Les moments forts rock de l'événement avec Green Day, Weezer, Brian May...

Voici ce que t’as raté si tu n'étais pas en Californie !

Oubliez les paillettes et les influenceurs en couronnes de fleurs : cette année, Coachella a renoué avec sa part d’ombre et de décibels. Du 11 au 13 avril, les guitares ont rugi dans la poussière d’Indio, et les amplis ont hurlé leur rage dans la nuit californienne. Des têtes d’affiche légendaires, des clashs, des surprises, du foutoir… bref, du vrai rock. Voici ce que t’as raté (ou vécu à fond) si t’étais du côté du désert.

Green Day fout littéralement le feu

Première fois en tête d’affiche pour les sales gosses de Green Day, et autant dire qu’ils n’ont pas fait dans la dentelle. Setlist musclée, riffs qui tabassent et un incendie déclenché par leurs feux d’artifice — ouais, un palmier a fini en torche. Bienvenue en enfer version punk.

Sur scène, Billie Joe Armstrong était en furie : American Idiot, Holiday, Basket Caseet quelques claques politiques dans la gueule de Trump tout en soutenant la Palestine. Le groupe a aussi défendu leur dernier album Saviors à coups de Bobby Sox bien senti. Une prestation brute, engagée, bordélique… comme on aime.

Weezer sort les riffs

Weezer est venu enchaîner les tubes générationnels — Island in the Sun, Beverly Hills, Say It Ain’t So — et nous claquer une reprise de Metallica (Enter Sandman) sortie de nulle part. Le public ? En délire.

Mais l’ambiance était un peu bizarre : le groupe a zappé de parler d’un gros nuage au-dessus d’eux — l’affaire glauque autour de l’épouse du bassiste Scott Shriner, accusée de tentative de meurtre. Malaise backstage. Sur scène ? Pro, carré, efficace. On aurait juste aimé un peu plus de fureur dans les regards.

Brian May, le king débarque sans prévenir

Imagine le décor : nuit tombée, guitares en sourdine… et là, Brian May surgit. Le guitar hero de Queen se pointe et balance Bohemian Rhapsody avec Benson Boone. Silence religieux, puis explosion. Coachella a tremblé. Même les kids TikTok ont dû googler “Brian May” en panique.

La relève assure (et cogne fort)

Pas question de laisser les anciens faire tout le taf : Soft Play (ex-Slaves) a balancé un show punk sauvage et viscéral, pendant que Together Pangea a réveillé l’âme garage dans les coins les plus crades du festival. Et Jimmy Eat World ? Toujours là, toujours aussi emo, toujours la même rage adolescente dans les veines.

Cerise sur le chaos : The Prodigy est revenu sans Keith Flint, mais avec toute la haine électronique qu’on leur connaît. Un set furieux, sombre, sans concession.

Coachella 2025, c’était pas juste des selfies en slow-mo. C’était du sang, du feu, de la sueur, et des riffs qui mordent. Le rock a repris ses droits, sans demander la permission. Et il a bien l’intention de rester.