L’histoire pourrait prêter à sourire, et pourtant, elle a bien failli tourner au procès. En ce 13 octobre 2002, le groupe de rock britannique Muse entre dans une drôle de bataille juridique... contre la superstar canadienne Céline Dion ! Oui, tu as bien lu. Le clash entre deux univers que tout oppose : d’un côté, les guitares saturées et les envolées cosmiques de Matthew Bellamy. De l’autre, la diva de la variété internationale et ses ballades taillées pour les stades de Las Vegas.
Quand Céline voulait devenir... "Muse"
À l’époque, Céline Dion prépare son grand retour sur scène avec un spectacle colossal prévu à Las Vegas. Le nom choisi ? "Celine Dion Muse". Un mot qui, dans le monde de la musique, n’a rien d’anodin. Car Muse, c’est déjà un groupe mondialement connu, en pleine ascension grâce à des albums comme Origin of Symmetry. Et surtout, le nom est protégé.
Le management du trio britannique ne tarde pas à réagir. Utiliser le mot "Muse" dans un spectacle musical, c’est toucher à leur marque déposée. Et dans l’industrie, ce genre de confusion peut coûter cher. Très cher. Résultat : Muse menace de poursuites judiciaires si Céline et son équipe ne changent pas le nom du show.
Un chèque refusé
Pour calmer le jeu, les représentants de Céline Dion tentent la voie diplomatique. Ils proposent un chèque de 50 000 dollars à Muse pour pouvoir garder le nom. Une offre poliment... refusée par le groupe. Pas question de vendre leur identité, même face à une star planétaire. L’honneur du rock, ça ne se négocie pas.
Pas de procès, mais une belle anecdote rock
Finalement, Céline Dion plie. Le mot "Muse" disparaît de l’affiche, et le procès n’aura jamais lieu. Une simple menace, mais un épisode savoureux, devenu anecdote culte dans l’histoire du rock. Car oui, un jour, Muse a bien failli attaquer Céline Dion en justice — et rien que ça, ça valait bien une chanson.