Robert Trujillo a rejoint Metallica, le groupe le plus mythique de l'histoire du metal en 2003, à l'âge de 40 ans. Si le bassiste avait déjà une belle carrière derrière lui, avec Suicidal Tendencies, Infectious Grooves, ou encore avec Ozzy Osbourne, intégrer un groupe avec cette histoire, ça n'est jamais évident. Surtout lorsqu'il s'agit de monter sur scène avec eux pour assurer le show en concert : attention à ne pas se rater.
Dans une interview donnée à Nikki Blakk sur 107.7 The Bone, le basiste californien raconte comment il était sous pression lorsqu'il a pris la place de Jason Newsted. Entre l'adrénaline et les changements de dernière minute dans la setlist des concerts, l'adaptation de Robert Trujillo s'est faite sur le tas : “J’ai dû apprendre des chansons comme Phantom Lord sur le tas. Ils ne l’avaient pas jouée depuis très longtemps. Il y avait donc toute cette énergie autour de moi et je baignais dans la pression, la pression d’être le nouveau bassiste, mais aussi la pression de devoir apprendre une chanson plus tôt dans l’après-midi pour le soir même”, explique-t-il.
Le bassiste raconte également qu'il a été assez intimidé par les grosses personnalités qui composent le groupe et surtout par leur talent, mais que les liens entre eux sont rapidement devenus assez forts, notamment grâce aux apéros avec Lars Ulrich et aux gueules de bois du lendemain en studio, un état qui renforce les amitiés, c'est bien connu. En plus de la confiance de ses collègues, il a aussi fini par gagner leur admiration grâce à sa polyvalence avec son instrument, capable de s'adapter à toutes les périodes de Metallica lorsqu'il joue sur scène.